CITATION DU JOUR

"La maladie se supporte mieux quand on est supportée"
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jeudi 8 janvier 2009

Mélimélo

Coming Out

C'est fou, et c'est le cas de le dire, mais il y a plein de gens qui m'ont écrit pour me bravoïfier d'avoir repris mes pilules anti bipolaires. Comme m'a déjà dit une grande amie et collègue de travail, si je veux que les gens acceptent ma maladie, il faut que je l'accepte avant … Premier objectif de 2009.

Train train

Ça y est, tout le monde est sorti de la grippe. Promis, juré, l'an prochain je me fais vacciner. On a finalement fêté nowel le 2 janvier. Les beaux-Xs sont venus déjeuner à la maison avec tonton JP. Mme Biche était là aussi avec sa gang. C'était cool ! On a bu du champagne rosé, échangé des cadeaux, et j'ai même réussi à me sauver de la vaisselle en allant voir Stone avec tonton. Ce qu'il est beau ce dada. Y'avait Mike, son coach perso qui le montait sans mors. Céleste a aussi eu droit à sa réunion de copains avec Chiara, Titeuf, Zébulon, Wolfgang, Pocket et le Chat. J'ai aussi vu Axel, Anne, Sabine et Fred. Ça fait du bien de voir du monde. Samedi je suis allée dans un centre équestre en banlieue de la banlieue de mon village, avec Junior et Céleste. Avec les Yaaah-Girls et un mari, on a décidé de prendre un cours individuel, en groupe. Sans fausse pudeur, nous avons décidé de passer un "bilan de compétence" à cheval, question de savoir si l'objectif numéro deux, à savoir passer mon galop 4 (une espèce de diplôme qui veut dire que je me débrouille à cheval et que je peux accrocher dans les toilettes), est dans les limites de mes possibilités. J'espère tenir à cheval au moins 5 minutes. Ça va me faire drôle de monter un autre cheval que le mien. Est-ce une infidélité ?

Première sortie de l'année

Samedi dernier on est allé chez nos lointains voisins et néanmoins proches amis, les Pruniers. Ils sont tops ! Bien mangé, bien bu, bien jasé, bien amusé. On a mangé de la raclette et ça m'a rappelé ma poutine natale. J'ai des relents nostalgiques quelques fois. La sauce brune de la Patate à Malette, un shack à patates de Beauharnois, me fait pleurer et saliver à la fois. Mais revenons en banlieue parisienne et, oh surprise, en sortant, une douce petite neige. Je n'ai pas de pneus d'hiver et c'est vallonné dans mon village, mais soyons fous, nos reculés voisins n'habitent qu'à 2km. On aurait pu le faire à pieds, et aurions pu croisés poneys et chevaux.

C'est l'hiver et le hameau tremblant, est couvert d'un édredon tout blanc. Voici les preuves.



C'est vraiment cool. J'aurais jamais pensé que de la neige aurait pu me faire tant plaisir. Si vous saviez comment le son des bottes crissant sur la neige me manque. Ce bruit là, criss, criss, c'est quand on marche avec des grosses bottes dans la neige tapée, quand il fait un froid sec, quand la fumée sort de la cheminée, quand le ciel est tellement clair qu'on peut voir toutes les étoiles.

Rentrée des classes

Junior est retourné à Poularde dimanche dernier. Nous sommes allé magasiner des lunettes samedi, sa dernière paire était toute graffignée (égratignée). Sa 20ième paire et il n'a pas encore 10 ans. Si quelqu'un connaît la recette pour faire comprendre à un garçon, qui heureusement a un cou sinon il perdrait sa tête, que des lunettes c'est précieux et qu'il faut en prendre soin, merci de me faire signe. J'ai tout essayé, les explications, les sanctions, les privations, les embargos, rien à faire. Le pire c'est que depuis que nous "œuvrons pour un monde meilleur" en rapportant les vieilles lunettes à l'opticien qui les remet à un organisme du type "Myopes sans frontière", Junior se déculpabilise honteusement en me disant que c'est pour les petits Africains.

Le TREIZE

Vous n'êtes pas sans savoir que dans certains hôtels, le treizième étage n'existe pas. En fait, il existe mais on l'appelle le 14ième. Alors, quand l'assistante du Dr. L'Amoroso m'a téléphoné lundi pour me dire que "l'intervention" avait été avancée et que c'était pour le TREIZE, j'ai eu une pensée émue pour ma vie d'avant, quand je voyageais de par le monde et que je me perdais en traduction. Merde, c'est que j'avais RDV avec le brochologue, mon planning fout le camp. Heureusement que sa charmante assistante, en larmes au téléphone devant mes malheurs et son ordinateur, a pu me "rescheduler".

Le six

C'est ma deuxième douche sans mon petit banc ! YES !!! Je peux enfin me tenir debout et aux murs en prenant ma douche. Je vous le dis, 2009 est l'année des grands changements. Je suis lente et j'ai mal calculé mes affaires et je suis partie un peu juste pour me rendre à mon rendez-vous de 10h30 avec l'anesthésiste. J'avais oublié qu'il fallait déneiger l'auto et comme mon balai à disparu j'ai eu recours à Mr. Visa, ne partez jamais sans lui. Je mets le GPS, Mme Tremblay que dit que j'arriverai à destination à 10H22. Je peux le faire. 10h25. J'ai abandonné l'idée de trouver une place de parking sur la rue et me suis ruée sur le stationnement. J'ai eu droit à la dernière place, coincée entre une grosse bagnole de beauf et le mur. Je réussi tant bien que mal à sortir de la voiture, avec le corset ce n'est pas évident et ai malencontreusement laissé traîner mes clés sur la carrosserie du voisin, dans mes rêves. Après m'être tapé les 4 étages parfumés au parfum de chiottes, j'ai enfin fait surface. À la vitesse de l'escargot, mais sans son adhérence, je gravis en soufflant la côte qui me mène à l'hôpital du général. Me semble que c'est pas compliqué de mettre du sel ou du sable sur les trottoirs, surtout dans une côte, mais bon. 10h35. À Paris on dit que sous les 10 minutes on n'est pas vraiment en retard. J'arrive devant les 5 guichets de l'accueil et j'essaie de repérer la queue la plus courte. Deux guichets sur ma gauche, trois sur ma droite, je n'hésite pas d'autant plus qu'il n'y a, à mon arrivée qu'une seule queue pour les 3 guichets, chose que je trouve fort intelligente puisque c'est toujours les autres files qui en général avancent plus vite. Mais c'était sans compter sur le civisme français. Bref, 4 homicides (les doubleurs, avec les yeux) et 25 minutes plus tard, j'ai enfin le droit de circuler avec une fiche. Je sais, je suis en retard et je n'ai surtout pas besoin qu'on me le dise, ce que fâcheusement fait la réceptionniste au bureau d'accueil des consultations. Mais, c'est la nouvelle année, et la neige crisse sous les bottes et je décide de lui laisser la vie sauve. 11h30 on m'appelle. Je rencontre la sympathique anesthésiste qui me demande mon nom, ma date de naissance et si j'ai des allergies. Elle prend ma pression (120/84) et voilà. C'est bouclé en moins de deux. Je lui ai dit poliment que j'aimerais bien optimiser mes excursions sanitaires et elle me prescrit une prise de sang pour la peine. Quand même, je ne me serai pas déplacée pour rien, j'ai droit à ma piqure. On va voir si je n'ai pas développé des anticorps anti-sang des autres. Je termine cette palpitante visite en allant réserver ma chambre et apprends par la même occasion que ma dernière hospitalisation a coûté environ €25K à la sécu. Merci peuple français, qui, par vos cotisations fiscales, permettez à ma colonne de se redresser.

Vous avez sans doute remarquez que je me suis assagie et que je n'ai, pour l'instant, pas vraiment fait de mal à personne. Sur le chemin du retour je suis allée aux pommes chez Stone et ses copains. Dernière étape de mon périple, DARTY, célèbre magasin français d'électronique et d'appareils ménagers. Mr.X ayant fait les achats de nowel avec 40° de fièvre, a, sur les conseils mal avisés du "conseiller en achats", acheté le mauvais cadre photo numérique, celui qui n'a pas de prise USB et qu'il faut acheter le câble séparément. C'est donc dotée de mon plus bel accent québécois que je demande à échanger le dit cadre contre un qui répondrait davantage à nos attentes. Bon, OK, beau-papa avait un peu abimé l'emballage (20m de scotch tape ont réussi à le refaire), bon OK j'avais dépassé de 4 jours la date limite et bon OK il est bien spécifié que seuls les appareils défectueux sont repris, mais quand même il aurait pu faire un geste … Il faut croire que les concentrations de Depakote ne sont pas encore tout à fait dans la fenêtre thérapeutique, j'ai pris mon air le plus digne pour lui dire que dorénavant je boycotterais* ce magasin et je suis sortie en boitant. En vieillissant, deviendrais-je comme mon père ?

Voilà, la petite vie des derniers jours. Mon ordinateur portable fait des folies avec son écran, j'ai donc appelé HP et ils vont le réparer. J'ai appris qu'il viendrait le chercher pour l'amener à l'hôpital des ordinateurs ce vendredi pour une semaine. J'angoisse à l'idée de me séparer de mon compagnon de tous les jours. J'angoisse plus pour mon ordinateur que pour mon opération. Je suis folle que je vous dis !

Et zou !

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Enrichissons notre vocabulaire

Le mot boycottage (ou boycott) vient du nom d'un Irlandais (Charles Cunningham Boycott, 1832-1897) qui, pendant que son pays subissait une grande famine, a refusé de baisser le prix des loyers de ses terres. La ligue agraire de l'époque mobilisa les fermiers contre lui. Il fut mis en quarantaine et du coup plus personne n'acceptât de travailler ou de traiter avec lui. Ruiné, Boycott dû quitter l'Irlande.

samedi 27 décembre 2008

Les chevaux de l'île de Sable

Pour éviter de m'ankyloser les neurones, j'écris aussi de petits articles sur le site des copines (Yaaah). Voici le dernier !

Il existe une toute petite, minuscule île, à 300 km au sud-est d'Halifax, l'Île de Sable. Elle a la forme d'un croissant d'une longueur d'environ 40 km sur moins de 2 km de large et, comme son nom l'indique, n'est formée que de sable. De par sa situation géographique, l'Île de Sable est responsable de nombreux naufrages, plus de 350 depuis 1583. C'est un territoire canadien très protégé, qui vit sa vie, à l'écart de toute "civilisation". Surnommée la "Galapagos du Nord", elle possède une flore et une faune très varié malgré un environnement rigoureux, sinon hostile. Cette île est spéciale puisqu'elle abrite une population de chevaux totalement sauvages.

Les légendes ont longtemps rapporté que les chevaux étaient arrivés sur l'île après le naufrage des bateaux les transportant. La réalité est plus prosaïque; il s'agit probablement des descendants des chevaux issus des fermes des Colons Acadiens, et ils y auraient été amenés au milieu du "Grand Dérangement", entre 1755 et 1763. Jusqu'au début des années soixante, les chevaux y ont été élevés et servaient principalement aux travaux, au transport et aux halages. Dans un effort d'amélioration de la race, de nouveaux géniteurs ont été introduits. Depuis 1962, une loi protège les chevaux, et l'île, de toute intrusion humaine. Les chevaux sont désormais redevenus sauvages (chevaux féraux).

Les chevaux sont les seuls mammifères terrestres de l'île. Ils sont en général plutôt petits (14 mains, i.e. 140 cm). Leurs robes varient entre le bai sombre, voire noire, à l'alezan ou le gris. Ces sont des chevaux résistants, sobres et très forts. L'étalon pèse entre 270 et 360kg alors que la femelle est un peu plus petite et moins lourde que les mâles (- 40kg en moyenne). Les chevaux de l'Ile de Sable ressemblent beaucoup au barbe espagnol et au cheval acadien.

Grâce à des relevés aériens et terrestres, on a démontré depuis les années 60, que la population équine varie entre 175 et 450 individus. Cette population est divisée en 40 à 50 hardes familiales. Une harde est un petit troupeau formé, en général d'un étalon dominant et d'une ou plusieurs juments suitées. Des mâles matures subordonnés peuvent quelques fois faire aussi partie de la bande, qui compte en moyenne 4 à 8 individus, mais parfois de 10 à 12. Les étalons qui ne font pas partie des hardes familiales forment des groupes de « célibataires » peu structurés ou bien, surtout s'ils sont âgés, vivent en solitaire. Les poulains naissent habituellement entre la fin d'avril et août.

C'est principalement à la fin de l'hiver et au début du printemps que la mortalité est la plus élevée. Elle est associée au climat rigoureux des hivers qui peuvent être particulièrement froids et humides. Aucun arbre ne vit sur l'île, les chevaux n'ont aucun abri. Des hivers plus doux peuvent diminuer le taux de mortalité à moins de 5%.



On retrouve dans cette région de l'Atlantique beaucoup de ressources naturelles, le gaz étant le principal. Des explorations ont débuté au début des années 70 et l'exploitation du gaz naturel débute réellement en 1999, avec la mise en service par Exxon Mobil, de 3 plateformes satellites. Deux autres s'ajouteront par la suite. Des modifications écologiques ont été observées lors de la construction des plateformes mais les dernières études démontreraient que la situation s'est améliorée.

mardi 25 novembre 2008

Suspense ... La ligne et le 30 sous

Pour ceux qui me connaissent personnellement, (les chanceux !), vous aurez compris que quand je ne parle pas, c'est qu'il y a quelque chose qui me trotte dans la tête. Bien voilà, je n'ai pas écrit parce que je suis en train de digérer la nouvelle. Comme dans les enquêtes policières, du moins celles qu'on voit à la télé, on essaie de communiquer les résultats à la famille avant de publier. Mais bon, ne vous inquiétez pas, comme toujours ces quelques jours de tergiversations furent fertiles et je vais bien.

J'ai repassé un scan et mes tranches d'aujourd'hui ont été comparées à celles prises après l'opération, le jour où les parents de Mr.X (mes Beaux) sont venus me voir, mais je ne me souviens plus très très bien quand. Sur les deux scans ont peut y voir de drôles de signes. Après les extra-terrestres, les intra-terrestres, voici maintenant les intra-terriens… Qu'elle peut bien être la signification de ce cercle, situé au-dessus, à droite d'une ligne floue traversant la L4 de bord en bord ? J'ai tout de suite pensé à un trente sous.

LA MINUTE EDUCATIVE:

Un trente sous ? Mais d'où nous vient cette expression ? Et bien chers amis Québécois, il paraîtrait que cela viendrait du début de notre existence. Ben oui, ça à l'air que pendant le régime français, la livre française ainsi que le wampum de même que le plue et la peau de castor, étaient utilisée en Nouvelle-France. Ce n'est pas tout, il y avait aussi des bouts de cartes à jouer autographiées et des dollars espagnols. Et puis il y a eu les Anglais et leur livre, couronne et souverain en or. Pour ajouter à cela, les tout jeunes dollars américains sont arrivés. Bref, c'était le bordel. N'oublions pas qu'une livre se divise en 20 shillings et qu'un shilling vaut 12 pences et que le dollar est quant à lui divisible en 100 cents. Heureusement, le gouvernement du Dominion du Canada veillait au grain et donna, en 1870, aux "jetons bancaires" de 1 penny et de ½ penny une valeur de 2 cents et de 1 cent respectivement. La pièce de ½ penny devint donc 1 sou (1 cenne). Comme le dollar (la piastre) valait à cette époque 1/4 livre, soit une couronne, soit 5 shillings, soit 60 pences soit 120 demi-pences et donc 120 cents (sous). Tout ça pour dire qu'un dollar valait 120 sous et qu'un quart de dollar (25 cents) valait donc 30 sous.

Bon, maintenant que je vous ai raconté tout ça, je n'ai plus le choix, je dois cracher le morceau. Ces "taches" m'empêchent de dormir, m'empêchent de vivre. Enfin, pas tout à fait, je suis tout de même allé porter des carottes à Stone et je suis allée voir les copines de Yaaah (http://www.yaaah.fr/) samedi. Pour l'instant je mange de la soupe au poulet, il paraît que ça guéri tout, surtout si c'est celle de ma mère.

Et zou !