CITATION DU JOUR

"La maladie se supporte mieux quand on est supportée"
Line

vendredi 6 février 2009

Désespérément Français ...

C'est l'histoire d'un gars, ministre français qui veut faire son smart ...

Monsieur Pierre Lasbordes, député UMP et président du Groupe d'amitié France / Québec, voulant, j'imagine, mettre le premier ministre québécois, Jean Charest à son aise, lors de la visite officielle de ce dernier, à Paris.

S'inquiétant de son état de fatigue...Il lui a demandé s'il n'avait pas la "plotte à terre" .... J'ose à peine traduire l'expression. Plotte en québécois signifiant, choisissez le moins choquant .... sexe, touffe, con, tous de femme bien entendu.

Au Québec, ils ont même concocté une réponse que Charest aurait pu faire : " Merci pour votre sollicitude . Approchez-vous que je vous montre les photos de mes deux gosses* ."

Pouet Pouet !

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http://blogues.cyberpresse.ca/amoureuxdufrancais/?p=70218502

* Testicules en Québécois

Vous en voulez davantage (humour québécois) : http://www.youtube.com/watch?v=A0UcLeTV5wk

Caricature : Serge Chapleau, La Presse, 5 février 2009. Cliquez sur la photo pour un lien internet.

jeudi 5 février 2009

L'affaire de la perruque

Mes cheveux tombaient de plus en plus. C'était devenu inexorable. Comme un accouchement, comme un déménagement. Peut-être attendais-je trop ce moment ? Je sais pas, j'ai pas eu de deuxième accouchement. Pour ce qui est des déménagements, je n'irai pas jusqu'à dire qu'ils me manquent, mais c'est un peu comme la neige, c'est vivifiant ! Mais, je m'égare…

J'ai enfin compris l'affaire de la perruque et cela n'a rien à voir avec ma féminité. Je me suis photographiée aujourd'hui pendant ma séance d'arrachage de cheveux et je me suis trouvée belle, soulagée, entouka beaucoup mieux que sur les photos. Simplement parce que je les ai prises dans le miroir, avec la face que MOI je vois à tous les jours, celle que vous ne voyez jamais, à moins de partager ma splendide salle de bain et son joli camaïeu de caramel, rose et violet.

J'ai enfin compris l'affaire de la perruque et cela n'a rien à voir avec mon apparence, demain je mets mon chapeau vert pomme avec mon foulard rose.

L'affaire de la perruque ne tient qu'à un ou plutôt deux fils, celui du regard des autres et celui de mes idées, peut-être même, de mes idéaux (Merci Mr. Foglia).*

J'essaie de m'oublier et de me mettre à la place de l'autre, de mon voisin Français. Ma "Madame Chose" Française. Ma "Madame Toulmonde". Le décalage France-Québec n'est pas le seul. Au Québec, j'ai eu un parcours scolaire long, très large, toujours scientifique, qui s'est terminé en santé humaine et en économie. Je n'ai pas été éduquée comme la moyenne des gens, Québécois et Français. C'est factuel. J'en suis d'autant plus décalée. Mais bon, j'ai encore des amis ça fait que j'imagine que l'on doit être une bonne gang dans mon cas. J'ai même un troisième décalage, j'ai trouvé un travail fatiguant, payant, passionnant et j'ai bénéficié de bonnes opportunités pour changer de boîtes souvent, donc en plus, je suis riche ! C'est ce qu'ont murmuré deux jeunes femmes sur mon passage hier alors que j'ai acheté pour 50€ de chocolats pour les Infirmières du Général. Heureusement que j'ai un cancer !

J'ai décidé d'être raisonnablement raisonnable et d'opter pour 1) l'achat de la perruque et 2) le port ponctuel de la perruque, qui sont aussi deux choses différentes.

Achat

Quand on a un cancer en France et que l'on prend un traitement qui fait tomber les cheveux, on a droit à un remboursement à 100% du tarif de la sécurité sociale. C'est-à-dire que la sécu, l'assurance-maladie pour faire simple, rembourse 100% de 125€. L'ordonnance est renouvelable, après 6 mois on peut changer de tête à nouveau. La perruque coûte 640€, ma mutuelle (mon assurance au travail) s'occupe du reste.

L'information sur le remboursement est beaucoup plus facile à trouver du côté des coiffeurs que du côté de l'administration. Et j'ai compris pourquoi ! J'ai recherché, dans les bases de données de l'assurance-maladie, les mots "perruque" et "prothèse capillaire". Rien trouvé. Pourtant je sais que l'info s'y trouve, encore une fixation ? J'ai fini par trouver le renseignement dans une réponse du ministre, justement à un coiffeur qui se plaignait à l'époque, avant 2006, que le tarif remboursé n'était que de 76,22€. J'y ai trouvé où trouver les indications. Il fallait tout simplement que je regarde au chapitre 2 du titre Ier de la liste des dispositifs médicaux remboursables, section 2, sous-section 9 : appareils divers d'aide à la vie. Ah oui, j'oubliais, sous le vocable "postiche"…

Intéressant comme lecture, j'y ai aussi appris que la chaise percée avec accoudoirs et seau était remboursée à 102,62€ (avec ou sans roulettes). Mais les choses ont changé depuis que Mr. Chirac a dit aux 3ième États Généraux sur le cancer que ce n'était pas du luxe, que c'était une exigence de respect et d'humanité … Rien que cela. Pour une "postiche". Mais j'oubliais aussi, ce n'est que pour ceux qui perdent leurs cheveux temporairement, pas pour ceux qui les perdent pour d'autres raisons et pour plus longtemps. Ceux-là, c'est 70% seulement d'humanité.

Le respect des autres

Autant porter une sacoche ou un sac à dos ne me dérange pas et je ne crois sincèrement pas que cela puisse déranger La Parisienne (marque d'eau de Javel au Québec), autant les jugements portés sur les autres, je ne les supporte pas, je ne les supporte plus. Hier, en attendant avant le cinoche, l'eau de Javel, assise à une table avec trois chaises vides. Je lui demande si on peut prendre la place, elle nous répond qu'elle attend son mari. Trois chaises moins une pour son mari, il nous en reste deux. Le regard qu'elle nous a lancé quand nous nous sommes assises à SA table, sur SES chaises. Je n'ai pas pu résister et j'ai commencé à parler de ma chimio qui m'épuisait en mettant une bonne poignée de cheveux sur la table. Hi hi hi !

Ouais, j'ai décidé de me prendre une perruque pour Mme Toulmonde et pour Mme Chose dans une moindre mesure. J'ai compris que la maladie effraie, que la maladie dérange. Les gens autour de moi me le disent dans leur visage, dans leurs yeux, dans leurs mots. Je comprends, je peux leur faire mal. Je comprends qu'une maladie, surtout le cancer, fasse peur, beaucoup plus aux adultes, qu'aux enfants d'ailleurs. Ils comprennent vite, eux, les p'tits torrieux ! J'achète donc la perruque pour les "occasions spéciales", quand, par respect, je ferais attention aux autres pour ne pas les mettre mal à l'aise, pour ne pas les blesser. Et pour la photo du retour au travail.

Voilà, l'affaire de la perruque est réglée. Par ailleurs, je prendrai la moins chère, celle à 125€, par solidarité !

Et zou !

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* "Je parle d'une autre époque. Au temps d'aujourd'hui, la question du droit prime la morale sociale ou ce qu'il en reste. On s'en désolera une autre fois. Prenons acte. C'est comme ça. La question n'est plus est-ce bien ou mal, mais: est-ce que j'ai le droit? Ben oui, Chose, ben oui t'as le droit." http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/pierre-foglia/200902/03/01-823495-un-ideal-des-ideaux.php

La relativité du temps (titre soufflé par Mr.X.)

Lors de l'écriture de mes prochaines réflexions je tenais à me renseigner, un peu, sur l'assurance-maladie en France question de savoir un peu qui payait pour quoi. Je m'oriente via internet, vers un organigramme quelconque capable d'étancher ma soif. Et je suis tombée, c'est le cas de le dire, là-dessus. Enjoy ! Amis Québécois … Maudit que ça fait du bien des fois l'incorrectitude politique.

Le répertoire des informations publiques [ 15 décembre 2008 ]

Conformément à la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 modifiée par l'ordonnance n° 2005-650 du 6 juin 2005 relative à la liberté d'accès aux documents administratifs et à la réutilisation des informations publiques - transposant en droit interne les dispositions de la directive communautaire 2003/98/CE du 17 novembre 2003 (article 12) et le Décret n°2005-1755 du 30 décembre 2005 relatif à la liberté d'accès aux documents administratifs et à la réutilisation des informations publiques, pris pour l'application de la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978, vous trouverez ci-dessous la liste des documents disponibles sur ce site, les documents recensés, leur titre exact, leur objet, la date de création, les conditions de sa réutilisation et, le cas échéant, la date et l'objet de ses mises à jour.

Décision du directeur de l'administration générale, du personnel et du budget (DAGPB), M. Etienne MARIE, du 16 août 2006.

En résumé, si quelqu'un avait voulu l'organigramme en 1978, il aurait dû attendre 20 ans pour l'avoir. J'ai trouvé ça en 10 minutes ce soir. La France avance !

Ce n'est qu'un début, continuons le combat …

mercredi 4 février 2009

Capillarisons ensemble !

Comme quoi, les chimiothérapies se suivent mais ne se ressemblent pas!

Ben oui, je ne comprends pas ce qui m'est arrivé! Cela a été ma fixation du moment! Le cheveu! Ou plutôt non, la perruque. Mes années de psychothérapie me servent enfin à quelque chose … je ne suis pas arrivée à faire l'impasse sur un commentaire, reçue d'une collègue de travail, sur ma photo d'embauche … j'avais effectivement le cheveu pas très repoussé. J'achèterai donc la perruque la moins chère que je mettrai pour la photo, et éventuellement pour l'halloween. Merci Fredo, tu m'as remise là où je devais être, les pieds sur terre. C'est réglé, on passe à un autre appel! YES.

J'avais quand même pris un RDV avec la madame des perruques pour le second essayage, mardi 11h30, après la radio de 10h40 ! J'ai pas le choix, je dois y retourner... en même temps, j'ai vu trois coussins pour 19€ chez PoltroneSofa… J'ai bien essayé d'attirer Mr.X. avec moi mais la fondue au fromage du lundi soir a eu beaucoup plus d'effets sur ses intestins que sur les miens. Résultats des courses, il n'a pas dormi de la nuit, bourré de crampes et je vous épargne les détails. J'avais même réorganisé ma journée. Désolée encore pour Le Coste. Je soupçonne Mr.X. de s'empoisonner lui-même pour éviter que je ne le fasse…

Je suis donc repartie ce matin-là pour radio et perruque bis. J'ai revue ma conseillère, seule, enfin presque… Parce qu'on m'avait réservé une surprise ! J'ai rencontré une Québécoise du Lac St-Jean qui travaille dans les bureaux perruquiers de la rue Casanova et qui est descendue spécialement pour venir me voir pendant que je me décidais entre "Angel" ou "Silhouette" pour la coupe et entre la 206P37 et la 357B68 pour la couleur. On a jasé, placoté, c'était l'fun. Elle m'a raconté qu'elle vivait en France depuis presque 20 ans mais retournerais vivre au Québec pour la retraite, d'ici 5 ou 6 ans, la qualité de vie y étant meilleure pour elle. Elle m'a donné plein d'info, j'aurais peut-être droit à la pension à 60 ans ! Vive la Bleuette ! Vive la France ! Comme il y avait eu un peu de retard le matin à l'hôpital, j'avais dû recaler le RDV du matin à 16h30, la perruque qui m'était destinée a été vendue dans la journée. Je reviendrai lundi, comme le Roi, sa femme et le petit prince. Mais, trois fois avenue de l'Opéra sans m'acheter une sacoche, ça va être difficile !

Je tente de m'organiser du mieux que je peux. Parce que j'avoue que quand je n'ai rien de planifié, ... ben, je fais rien ! J'avais donc bien pris soin d'organiser ma journée à la demi-heure près. On ne peut pas faire mieux à Paris, avec les bouchons. C'est drôle parce qu'ici le "temps" de transport est en kilomètre ou en station de métro, mais JAMAIS en temps. Mais, rien à faire. TOUS les rendez-vous pris, sauf ceux de l'hôpital des cancers qui ont tous été retardés d'une heure, on a eu 3 cm de neige lundi, ont été annulés. Rien n'a fonctionné comme je l'avais prévu, planifié, … contrôlé ? Mais c'est pas grave ! Je me suis débrouillée. Déjeuner imprévu avec une copine à côté des Champs (Élysées), salutations à une ancienne collègue, papote d'une heure avec Winnou (explosé le forfait one more time, faut que je change !). Et puisque j'étais près du Bois de Boulogne j'ai même vu un petit Monsieur, très propre sur lui, sortir d'une camionnette et suivi quelques secondes par une "femme" dont je n'ai aperçu que les fesses … Après l'épisode capillaire, découverte de la rue St-Hyacinthe et du "Zinc St-Honoré". Au départ j'ai crû que c'était le "Le Line". Début de mégalomanie. Freud j'arrive !

Et cerise sur le gâteau, pompon sur la tuque, soirée cinoche avec Marianne, la Blonde de Robin des Bois. Journée parfaite sauf si ce n'est que le retour … l'autoroute étant en travaux (20 minutes le retour normal) et Ginette, mon GPS à la voix Québécoise s'obstinant à m'y renvoyer. C'est pas grave, y'avait Dire Strait et Chris Isaac à la radio ! Elle est pas belle la vie !

Et j'allais oublié mon lundi ... Hier, entre ces trous que je déteste pourtant, je suis tout de même allée magasiner deux ou trois choses pour mes hommes chez GAP et ai passé une heure chez Sephora, où je me suis faite chouchouter par TOUTES les vendeuses. Je suis sortie avec la French Manucure et plein de super beaux cadeaux dont une pochette Christian Dior Beauty avec LA crème anti-toute. Mon coté sacoche commence sérieusement à prendre le bord, j'adopterai bientôt la "sac à main" attitude. Et promis, jeudi, je laisse la carte bleue à la maison …

Ah oui, je ne vous l'ai peut-être pas encore dit. Je me balade toujours avec mon corset, mais dans un sac en plastique !

Et zou !

dimanche 1 février 2009

Magasinage Avenue de l'Opéra

Hier, j'ai affronté mes peurs. Comme Porcinet dans la foret des rêves bleus, où il doit affronter une journée "tempétueuse" - j'adore ce mot - pour sauver ses amis. Il doit affronter ses peurs, mots que je glisse à l'oreille de Junior depuis sa tendre enfance. Pour ce qui est de moi …

Le premier cancer du sein en 2006 j'ai catégoriquement refusé de porter la moindre "prothèse capillaire". Les raisons sont nombreuses, hein ma grande, mais lesquelles sont les plus importantes ? Lesquelles dois-je affronter … dans ma foret ?

Je suis une fille d'extrêmes, le gris ne m'intéresse pas, même s'il forme la majorité du monde (BHO ?). Souvent dans ma tête tout est blanc et plutôt souvent, tout est noir. Là, je suis dans le "blanc", profitez-en ! Pour illustrer cet exemple, disons que j'ai toujours rêvé d'avoir un VRAI manteau de fourrure, mais comme je n'ai pas encore les moyens, je me suis acheté (circa 1982) une espèce de manteau, hyper chaud, en fausse fourrure synthétique véritable, bleu turquoise. Aucune confusion possible, c'était clair que c'était de la fausse fourrure. Mon prochain, sera un vrai castor rasé.

Même chose pour la première perte des cheveux. J'ai porté un bandana et des chapeaux (à l'extérieur) et une espèce béret vert pomme en laine polaire, à la maison, même pour dormir. Je voulais qu'on voit que qu'avais perdu mes cheveux, donc que oui, j'étais malade, mais en pleine santé parce que j'avais ma vie normale. Le regard des autres, quand on y attache de l'importance, c'est le plus difficile. Que ce regard nous vienne des gens que l'on connaît ou pas, que l'on aime ou pas. Vous comprenez tout maintenant ! Mais cela peut aussi être merveilleux. Les copains de garderie de Junior me touchaient les cheveux et étaient vachement fiers !

Cette fois-ci j'ai décidé d'aller voir, ça ne coûte rien mais surtout j'étais avec Winnou, la bonne âme qui est arrivée sur mon chemin dernièrement, accidentée du cheval, passionnée du cheval et accessoirement tout juste cancéreuse du sein. Elle est un mélange de Winnie l'ourson et de Maman Gourou.

Nous étions bien préparées, visites sur sites internet, catalogues, liste d'adresses, de questions et GPS. Après repérage on s'est dit que rue du Faubourg St-Honoré on risquerait d'aller rêvasser chez Hermès pour voir des selles, on s'est donc repliées près de l'Opéra, sans cependant oublier d'arpenter les boutiques de la Rue de la Paix et de regarder les fabuleux bijoux. Message à nos hommes : Diamonds (what's else !) are forever … Vous allez comprendre pourquoi nous avions si besoin de ce palliatif.

Nos rendez-vous, individuels, étaient pour 17h00. Il était un peu tôt, on s'est donc dit qu'on irait repérer la dite boutique avant d'y revenir. Ouf, le choc. Oui, c'est propre, oui les couleurs sont belles, oui on était à Paris sous un ciel bleu, le 31 janvier avec un beau 5°C, mais, tabarnac, le choc quand même. Vite, vite, éloignons-nous. Vous comprenez maintenant pourquoi les diamants, rubis, saphirs nous ont ensuite aidé. Par ailleurs, les breloques-like à 100€ nous ont fait autant d'effet. Messieurs si vous n'avez toujours pas compris…

Ensuite, on papote on papote, je fume clope sur clope, j'angoisse. Vite une boutique. Heureusement, c'était une boutique de djeunes ! Même avec la perte de mes kilos, ce type de boutique est à proscrire. Tout n'y est qu'illusions, du moins pour moi madame de 45 ans à la corpulence noramérikaine, et comme je ne peux reprogrammer mon ADN ! Mais bon, je me suis défoulée laissant Winnou, seule, à me regarder essayer des trucs que je n'aurais jamais portés, même à 20 ans. Mais fallait que je bouge. Merci Winnou de ta patience.

Retour à la boutique. On time, mais les conseillères ont un peu de retard, normal, samedi fin de journée. On nous offre un café ou bien de revenir 20 minutes plus tard. Nous sautons sur l'option deux, sans même nous consulter. Les condamnées de la mort avaient encore un sursis.

On s'est assises au premier café trouvé et on a jasé, et angoissé bien sûr, Winnou, qui est toute nouvelle dans la confrérie et moi qui sait tout. Je loue les chevaux et internet qui nous a fait nous rencontrer. C'est une chose merveilleuse, du moins pour moi et je crois pour Winnou que l'on puisse partager tout ça, et nous aider à relativiser et à dédramatiser. En même temps nous parlons de nos peurs, nos angoisses et c'est bien connu, parler, écrire, ça aide.

Retour à la boutique. Nous sommes reçues ensemble, finalement c'est ce que l'on a décidé. Nous avions des idées totalement opposées. Winnou ne voulait pas qu'on voit une différence, donc perruque même coupe, même couleur. Et moi, je vous laisse deviner, le plus différent possible de ce que j'ai. On a commencé par moi (avec un timer parce que j'y serais encore) et bof bof même si je voulais me dire que j'y croyais. Pour Winnou, ça pris 15 minutes et c'était fini. La madame des perruques connait son affaire, impressionnant. Attendez la suite ! Me prenant au jeu j'ai essayé des cheveux longs (Dalida en brune) et miracle, la magie s'est opérée et je crois avoir trouvé quelque chose. Quand je vous le dit que la madame à connait son affaire, je vous montrerai les photos si vous êtes sages.

Et zou !