Bon maintenant que c'est réglé, il est temps de passer à autre chose.
C'est décidé, après tout, c'est mon blog à moi ! Les jeudis seront désormais consacrées à trouver le meilleur (certains diront le "positif", mais honnêtement je trouve que c'est surfait) d'une situation, qui, a priori, je dis bien a priori, pourrait éventuellement paraître un tant soit peu… négative. Pab dirait "négative" comme on chuchote "cancer".
Par exemple, j'ai reçu hier une carte de groupe sanguin; je suis AB-. Cette carte pourrait m'être utile en cas de transfusion ou d'opération avec circulation extracorporelle, disait la note accompagnatrice. Voilà un bel exemple de positivisme.
La même chose avec les résultats de mes examens, ils sont négatifs mais finalement positifs dans le sens où Mr.X s'est finalement décidé à m'emmener magasiner. Au programme: costards (habits), cravates, chemises et pompes (souliers). La totale (toute le kit). Bon OK il aurait aussi eu besoin d'une paire de jeans mais celle qu'il porte ne date que de l'an dernier. Mr.X n'a pas encore compris qu'on pouvait acheter des fringues (du linge, des vêtements) même si celles qu'on a ne sont pas encore, complètement, trouées. Positive, Line! POSITIVE !
Nous nous sommes donc dirigés vers la chic banlieue de St-Germain (merde, la Porsche est restée à la maison) où nous nous sommes sustentés à la brasserie de la place (la taverne du coin). J'ai pris une coupe de champagne et laissé tomber la fraise au fond (dégât sur la table mais serveur super gentil, preste nettoyage). Mr.X s'est envoyé un verre de brouilly bien frais, puisque chacun sait que le brouilly se boit à une température fraîche. Nous avons tous les deux terminé avec une noisette (café fort, servi dans une tasse de fife avec un nuage de lait) après avoir englouti, lui sa bavette et moi mes gésiers.
Repus, nous sommes allés faire marcher la carte bleue (carte de crédit). Deux costards, une chemise (la même qu'à la maison mais sans les trous et avec tous les boutons) et deux cravates plus tard, il était temps de passer aux choses sérieuses: les chaussures. Pas les siennes, les miennes. Feignant un léger déséquilibre (merci de ne pas oublier que, malgré tout, j'ai quand même la moitié de la L5 grugée par le "cancer"), j'ai pris appui sur une vitrine d'une boutique, qui, PAR HASARD, achalait le chaland avec une exposition de chaussures. L'entrée étant libre (j'ai jamais compris ces petits écriteaux dans les magasins français, y'a-tu des magasins où faut payer pour entrer ?), je m'y suis introduite, Mr.X terminant sa clope sur le pavé (qu'il tenait haut d'ailleurs). Et là … révélation! Ne sont-elles pas mignonnes? C'est la belle Marianne qui va être contente.


