Hier, j'ai ravalé comme dirait ma Sister. Mon orgueil. Mon amour propre. Mes larmes, ma morve. La totale. Parce que figurez-vous, j'ai appris que j'étais orgueilleuse et que j'avais de l'amour propre ! Wow ! Ça fait drôle à entendre, moi qui ai toujours pensé que j'étais une grosse merde ! C'est Freud et Monica qui vont être contents … et moi aussi.
Bon, c'est fait, j'ai eu mon cocktail hier, qui je vous le rappelle devait être le dernier, du moins pour le taxotère. Mais j'ai appris hier, qu'il y aurait au moins encore deux autres traitements. Bon, OK, j'avale. Mais comme j'ai toujours mal au dos, on (pronom qui exclu la personne qui parle) a décidé de changer mes médoc antidouleurs, j'ai maintenant droit au petit cousin de la morphine … Yes, mon deuxième pas vers la dépendance, après la nicotine (j'ai dû arrêter la bière).Hier donc, pour la première fois, je me suis fait "transporter" par Mr.X., parce que, orgueil oblige, en général je conduis moi-même mon Audi (la Porsche étant destiné à qui vous savez …) mais j'étais vraiment trop faible et très stressée. Pendant que je me faisais traiter (j'allais écrire maltraiter), mon bon Mr.X. est allé chercher ma montre à la bijouterie de St-Germain-en-Laye, soit à 18km (36km aller-retour) et n'a pu s'empêcher de m'acheter quelques babioles de luxe. Mal lui en pris … Au premier cadeau, un espèce de torchon pour le crâne, de couleur "brune", c'est sorti. Je trouve ça laid, affreux, je ne pouvais plus avaler, il n'y avait plus de place et je me suis mise à brailler comme une vache en me disant que j'étais vraiment bitche. Faut qu'il m'aime non ! Je vous rassure, les deux autres cadeaux étaient très beaux, une écharpe et un bracelet. Mais c'est pas tout …
En revenant, j'ai même eu le culot de lui demander si nous pouvions aller voir Dada, alors que Mr.X. n'est pas vraiment cheval. Ben, c'était merveilleux. Pourquoi j'y vais pas plus souvent vu tout le bien que ça me fait. J'ai enlevé mon bandana et Stone s'est mis à me faire un massage et une petite léchouille sur le crâne. J'ai aussi vu F. Madame, ma coach (qui entre-nous ne me coache pas fort, à cause de moi bien sûr !), elle est formidable, pleine de courage et d'amour pour les deux et quatre pattes. Et en plus, elle a une selle à vendre, je n'ai donc pas le choix, je dois donc remonter à cheval, remettre le pied à l'étrier, et c'est prévu pour samedi prochain. Enfin, des projets.J'y ai aussi vu l'autre proprio de Stone, parce que je ne suis propriétaire que d'une moitié, celle de derrière. Stone à un gros vice, il pèle de l'anus et adore qu'on le lui masse. On a chacun nos préférences … Donc, Mme M., qui est aussi psychologue, m'a beaucoup aidé avec quelques mots tout simples: on peut pas toujours positiver … et que quand on est pu capable, faut surtout pas culpabiliser. Ouf !
J'ai aussi parlé au téléphone avec Lady Di, qui est trop loin pour que je puisse lui arracher la tête. Lady Di a une drôle de maladie et nous avons partagé notre ras le bol. Le "quand on veut on peut" par exemple. Ben non, y'a des fois où même quand on veut, on peut pas. Perdre le contrôle de son corps est pire que la douleur.Aujourd'hui, pourtant, c'est un jour "quand je veux je peux" alors je vais retourner voir les Dadas cet après-midi.
Et zou !