CITATION DU JOUR

"La maladie se supporte mieux quand on est supportée"
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lundi 8 décembre 2008

Vues d'ici

C'est assez bizarre. On est en 2008, on est abonné à environ 264 chaînes de télé et c'est à peine si je suis au courant de ce qui se passe au Canada et au Québec (chacun sachant qu'il s'agit deux nations bien distinctes). La population du Canada, d'une mare à l'autre*, représente environ 10% de la population américaine. Vous imaginez si nous avions eu 10% de la couverture des 2 ans de l'élection américaine …

Si vous me le permettez, j'aimerais, pour une fois, m'étendre sur le Canada plutôt que sur le Québec. J'en profite aussi pour demander l'aide des gens qui savent et qui pourront corriger mes propos en cas de confusion.

Vu d'ici, le Canada est un espèce de nowhere, sauf pour ses chutes bien entendu. Le gouvernement fédéral est en pleine crise. Steven Harper, l'actuel premier ministre minoritaire canadien défie la majorité sans état d'âme. C'est la crise au Canada et personne ici ne le sait. En gros, et si j'ai bien compris, le méchant Harper avec des mesures rétrogrades, sur le financement des partis politiques par exemple, tente de ramener le Canada à ce qu'il était cinquante ans derrière, quand les femmes étaient aux fourneaux et les hommes aux bois. C'est que ce p'tit gars de l'ouest, anciennement à la tête du "reform" party et maintenant à celle du parti conservateur (qui a perdu son adjectif "progressiste" lors de la fusion), pense être capable de passer ses sapins.

Mais, c'était sans penser aux autres partis présents dans l'opposition et qui représentent près des 2 tiers des Canadiens. Ainsi les Libéraux, les Démocrates du NPD et les Bloquistes, seraient prêt à s'associer et, surtout, à accepter Stéfeune Dion comme chef de la coalition... On est pas sorti du bois. Partout ailleurs on parlerait de putsch mais au Canada on préfère parler de coalition. Je ne comprends pas comment des partis aux valeurs et objectifs politiques si différents pourraient arriver à s'entendre… De toutes façons notre Gouverneuse Générale a tranché, on proroge et si guéguerre aura, elle se fera en 2009, après les fêtes quand tout le monde aura repris ses esprits. En attendant, j'imagine que les préparatifs du bourrage de dinde sont plus importants que de trouver des solutions à la crise …

Parce que les crises d'automne sont bien connues au Québec, aujourd'hui, il y a des élections générales. Encore. Jean Charest, le premier ministre Québécois, dirigeant aussi un gouvernement minoritaire demande, j'imagine un mandat "clair". Air bien connu. J'ai bien hâte de voir qui de Charest ou de Marois obtiendra la prochaine minorité…

Pourquoi est-il si difficile de gouverner en minorité ? Question idiote ? Et oui ! Je suis toujours positive et naïve mais j'aime à croire qu'un jour les bons vont gagner, l'espoir fait vivre ! J'imagine qu'il est peut-être plus aisé de déclencher des élections que d'apprendre à travailler en équipe, que de travailler avec les membres des partis d'opposition, que de confronter ses idées et surtout d'accepter de se tromper.

Ci-joint, quelques perles issues du blogue du journaliste Marco Fortier (http://marcofortier.blogue.canoe.ca/2008/12/03/folie_a_ottawa)
  • Pour lundi, le 8 décembre il faut vraiment voter Parti Québécois... Jean Charest a les genoux et les coudes trop usés à force de se promener à 4 pattes devant Ottawa...
  • En ce moment, c'est un concours de qui pisse le plus loin.
  • J'aime bien votre image d'enfants qui pissent le plus loin, la seule chose c'est que ces 4 idiots se pissent sur les souliers...
  • Un grand territoire n'est pas nécessairement une grande nation…

Et zou !

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*La devise du Canada étant "A mari usque ad mare". Pour l'instant. Les tenants de la rectitude politique aimeraient y inclure une troisième mare, l'arctique, sous prétexte de reconnaissance des autres nations. Je pencherais plus pour les réserves de gaz naturel ou de pétrole …

samedi 11 octobre 2008

La Poune et ses bienfaits

Ça y est ! Je suis sortie de mon fauteuil ! Toute seule comme une grande. En fait c'est ce que je me plais à croire, mais c'est faux.

Je m'en suis sortie grâce à vous, grâce à vos courriels et à vos gentils commentaires, et j'ose le dire vos compliments. Bon je sais que tout ça n'est pas très objectif, après tout vous êtes mes amis et j'ai un cancer. Comme le disait une grande, aussi grande qu'Édith Piaf, artiste Québécoise : "J'aime mon public, pis mon public m'aime".

Je ne suis pas certaine que vous mesurez l'ampleur de vos forces réunies, quand même, réussir à me faire sortir, non seulement de mon fauteuil, mais, oui, oui, de la maison. C'est que j'ai une très grande force, d'inertie bien sûr. Je ne devrais pas dire, écrire, toutes ces choses peut-être, tous ces détails sur mes états d'âme, mais vous qui me connaissez vous savez que je n'ai jamais réussi à faire les choses à moitié. Et puis, comme je suis une petite rigolote, vous serez toujours à vous demander si c'est du lard ou du cochon.

Mon "Gérant" me dit que je fais du bon boulot et que si j'arrive à faire encore quelques milliers de mots avant la chirurgie, on pourrait faire un livre en 2 tomes. Va vraiment falloir que je me mette à l'ouvrage ! Vous n'auriez pas des suggestions de chroniques ? Parce que moi comme sujet, on en a vite fait le tour, moins vite qu'avant puisque j'ai pris des kilos. Je ne crois pas que me morfondre sur mes misères pendant que le monde traverse une de ses pires crises financières et que le Canada est en élection, est très bankable.

J'aurai bientôt des choses à vous raconter, j'ai un autre scan truc machin lundi après-midi, je vais voir si je peux faire des photos !

Et zou !