CITATION DU JOUR

"La maladie se supporte mieux quand on est supportée"
Line

mardi 24 mars 2009

Censure

C'est bien connu, les gens heureux n'ont pas d'histoire. C'est sûrement pour ça que je n'ai pas écrit. Ou peut-être aussi parce que je n'avais pas grand-chose à raconter si ce n'est mon grand état de fatigue générale. Mais je ne vais quand même pas me plaindre, finalement, la fatigue comme effet secondaire, c'est bien. Ça oblige à se reposer, à dormir et c'est ce que j'ai fait ! J'avais pas le choix, j'étais obligée de rien faire … cool ! Donc pas de culpabilisation !

Quoi vous raconter ? Que j'ai dû "m'assoir dessus" pendant quelques jours ! Je suis montée à cheval, un gros 5 minutes le lundi et, pffff, le reste de la semaine, je n'ai pas pu sortir de la maison et même que jeudi et vendredi je me suis fait piquer au lit. Pas capable de me lever tellement j'étais crevée. Je ne pensais pas que cela pouvait être vrai, entouka, pas pour moi ! Dommage, parce que la semaine dernière c'était pas le printemps, c'était l'été !

Quoi vous raconter ? Que j'ai mal partout, que j'ai le bout des doigts qui deviennent de plus en plus insensibles, que je marche pliée en deux, comme avant ma première opération, que je ne peux plus déplier les doigts jusqu'au bout, que mon dos est devenu rouge mauve à cause de la radiothérapie, que ma peau pèle, que j'ai mal à la tête, que j'ai des problèmes d'accommodation avec mes yeux et que quelques fois j'ai peur que le petit bout de vertèbres cancérisée restée dedans moi ait fait des bébés …

Quoi vous raconter ? Je ne peux pas vous raconter mes vraies histoires parce que chacun a ses problèmes et que personne n'a besoin des miens en supplément.

Vendredi dernier, j'étais au top de ma fatigue quand Céleste a décidé de fuguer et de traverser la "track" chez la voisine (je vous rappelle que le chemin de fer passe dans le fond de nos jardins). J'en avais marre tellement j'étais fatiguée et j'avais trop peur de voir des bouts de peau, de poils et de sang sur le bord du chemin… heureusement, ma copine du bord de l'eau me l'a ramenée en pleine forme, assoiffée et avec un grand sourire ! Ouf ! Je la comprends, pauvre chienne, je ne vais jamais la promener rapport que j'ai le dos trop faible et que si elle tire je la lâche. C'est pourquoi, avant sa fugue, j'avais pris rendez-vous chez l'éducatrice canine. RDV pour une "évaluation" samedi prochain !

Promis, je vous raconterai des belles histoires. Au programme aujourd'hui, kiné et magasinage chez Ikea pour la chambre de Léo. On commence les travaux dimanche, je vous montrerai les photos !


Et zou !

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Allez courage ... tu te reposes pour péter la forme quand les rayons de soleil sortiront pour de bon ! Biz Nat mmm

fredo a dit…

je voulais t'envoyer une photo pleine de lumière pour te donner du courage mais je ne sais pas comment faire ! en tous cas repose toi, accepte que ton corps ait besoin de ce passage pour se retaper. Je sais bien que cette fatigue est parfois insupportable mais résister épuise encore plus ! alors patience, patience !
a tchao

Diane et cie a dit…

coucou ma linette!
Ben quoi, à quoi ça sert les amies si ce n'est à t'écouter quand tu en as besoin? tu peux te plaindre, geindre, gémir ... le pire, vu que c'est par ordi, ns ferons 'escape' et tu ne le sauras même pas;-)
Allez, bon courage et lâche toi lousse côté problème s'il le faut!
JE t'embrasse,
Diane

Hervé a dit…

Grosses bises du stroumph

Anonyme a dit…

coucou la Belle !

Allez, allez, ne culpabilise pas, on est là pour toi. Je veux voir la chambre de Léo...j'en ai 2 à la maison qui vont bientôt vouloir une chambre plus cool...
Prends le temps de te reposer, c'est bien conçu comme effet secondaire...au moins tu vas pouvoir récupérer un max.

je t'envoie plein de bisous. je suis sur skype sous le nom emrikenzo et j'ai une super caméra sur mon écran...skypes moi si tu en as envie !

Pascale

Anonyme a dit…

Linette,

Si on est là à te lire, à te suivre, à t'attendre dans tes silences, c'est parce qu'on a choisi de t'épauler et de t'accompagner partout où tu iras. Alors, emmène-nous où tu veux, on te suivra.
Gros bis
Sarah